
L’iconique Kurhaus arbore un nouveau look. Sur la plage de Scheveningen, la toiture de 3000 m² a été dotée d’un nouveau revêtement. En raison des altérations dues au sable et au vent de la mer, l’ancien toit revêtu d’une couche de cuivre avait besoin d’être remplacé. Le couvreur BOKO a choisi Copper Art de SOPREMA pour ce nouveau revêtement.
Une pluie de rayons de soleil illumine la toiture de ce pôle d’attraction à Scheveningen. Un éclat cuivré réfléchit depuis les toits en pavillon. Juste avant la réception des travaux, un collaborateur peaufine encore les détails. Le revêtement de toit synthétique contient des particules métalliques créant un rayonnement cuivré classique qui réfléchit quand le soleil brille. Klaas Toornstra, conseiller technique de BOKO, lève les yeux avec fierté vers le drapeau néerlandais qui flotte au vent. C’est à l’été 2016 qu’a débuté pour lui ce prestigieux projet : la rénovation de la toiture du plus célèbre édifice de la côte néerlandaise.
Klaas Toornstra se souvient : « Ce fut un processus riche en défis, car il fallait tenir compte des influences météorologiques. De plus, le revêtement de toit faisait l’objet d’exigences strictes. Avec l’équipe de construction composée de Dakbestek, Pleijsier Bouw, BOKO et SOPREMA, nous avons développé un plan d’action que nous avons ensuite mis en œuvre. Le résultat final est à la hauteur de nos attentes. »
Pas un chantier standard
Adviesburo Dakbestek s’est chargé de la conception technique et de l’encadrement de la construction. Julien Stevens, Directeur d’Adviesburo Dakbestek : « Un bâtiment aussi marquant que le Kurhaus nécessite une approche spécifique. L’Amrâth Hotel Group, propriétaire du Kurhaus, avait une liste de souhaits auxquels le nouveau revêtement de toit devait répondre, notamment sur le plan esthétique. Ce nouveau revêtement ne devait par exemple rien enlever au style classique du bâtiment. Le propriétaire avait également une préférence pour un revêtement en PVC, même pour les parties les plus hautes de la toiture. Et nous devions nous mettre en quête d’un revêtement de couleur cuivrée. » Julien Stevens précise que Dakbestek a encore ajouté des exigences techniques lors de la phase de conception : « Le nouveau revêtement de toit devait également pouvoir être fixé sur un support bitumineux. L’encollage sur toute la surface était une deuxième exigence, afin de résister à la tempête et d’éviter la formation d’un tunnel. Cette combinaison de caractéristiques esthétiques et techniques est rare. »
Très résistant
La réalisation des rénovations a été attribuée à l’entreprise de toiture BOKO. Les membranes d’étanchéité en PVC ont été spécialement réalisées sur mesure pour ce projet. BOKO pouvait ainsi satisfaire l’exigence d’encollage sur toute la surface. Klaas Toornstra explique ce choix : « Comme cette partie du toit se trouve du côté plage, elle est sans cesse exposée au vent de la mer. Il fallait donc un revêtement durable et très résistant. Nous avons délibérément opté pour un encollage double face afin de nous assurer que l’ancienne couche soit en mesure de résister à la tempête par rapport à la sous-construction. Cela permet en outre de ne pas voir les marques inesthétiques des fixations. Nous voulions conserver l’aspect authentique. »
Focus sur l'encollage
Après avoir enlevé l’ancienne couche de cuivre, BOKO a d’abord fixé mécaniquement le revêtement de toit existant. Un nouveau support autoadhésif a ensuite été posé sur le revêtement bitumineux. « En atelier, nous avons appliqué une colle de contact sur les membranes d’étanchéité Copper Art », explique Klaas Toornstra. « Elles sont recouvertes d’une feuille antiadhésive afin que les membranes d’étanchéité puissent être réenroulées. Sur chantier, il ne nous restait qu’à placer le Copper Art. Après avoir appliqué le Copper Art préalablement encollé sur le support autoadhésif, nous étions en mesure de garantir une adhérence optimale. »
Selon Klaas Toornstra, ce processus a nécessité beaucoup de travail. Un minimum de temps devait séparer l’application de la colle de contact sur le support et la pose de la couche de finition Copper Art. « Le vent pouvait souffler des grains de sable entre les deux couches, ce qui aurait eu des conséquences néfastes sur la qualité de l’adhérence. Comme nous avons limité autant que possible le moment d’application de la colle de contact et de pose du Copper Art, nous avons pu remédier à ce problème », affirme Klaas Toornstra.
Oxydation naturelle
SOPREMA n’était pas un inconnu pour BOKO. Les deux entreprises avaient souvent collaboré lors de précédents projets. Le revêtement Copper Art est un produit relativement neuf sur le marché néerlandais, il n’est donc pas encore souvent utilisé. BOKO a immédiatement vu la plus-value de ce revêtement de toit développé en Italie. Klaas Toornstra à propos de Copper Art : « Il s’agit d’une membrane d’étanchéité synthétique à laquelle ont été ajoutées de fines particules métalliques. On obtient donc les mêmes caractéristiques esthétiques qu’avec un toit en cuivre véritable. Ce revêtement de toit fait par exemple l’objet du même processus d’oxydation naturel que le véritable cuivre. Copper Art est en outre recyclable. Pour ce projet, SOPREMA a fourni un travail sur mesure avec un produit durable. La collaboration fut excellente.