
En trois ans, Vincent Van Hees est passé de fraiseur à chef d’équipe. Il aime prendre lui-même des responsabilités et se voir accorder la liberté nécessaire pour le faire.
Diriger une équipe
Je cherchais un poste d’opérateur et un ami qui travaille dans les bureaux m’a conseillé de regarder quelles étaient les possibilités ici. Par le biais d’une candidature spontanée, j’ai été engagé comme fraiseur. Il semblerait que ce soit mon truc, puisque je travaille ici depuis trois ans maintenant. De fraiseur, où mon travail se limitait au réglage automatique de l’équipement, en passant par l’étape intermédiaire d’ouvrier polyvalent, je suis récemment devenu chef d’équipe. Depuis deux semaines, j’ai donc plus de responsabilités et je dois diriger une équipe de huit personnes.
Surveiller le processus de production
Nous travaillons dans un système totalement continu avec cinq équipes. Mon équipe est fixe. Au début du shift, je vérifie d’abord ce qui est au planning en termes de production. En fonction de cela, je répartis les tâches. Une fois que tout est en marche, je dois veiller à ce que le processus de production se déroule comme prévu : vérifier, conseiller et recadrer si nécessaire, autrement dit. Parce que tout ce que mon équipe produit pendant ce shift, est de ma responsabilité.
Assumer ses propres responsabilités
Ce que j’apprécie dans le fait de travailler à la production de SOPREMA Tongres, c’est que les chefs d’équipe jouissent d’une grande liberté. Si les rondes de contrôle requises sont effectuées et que le processus de production est stable, on vous accorde la confiance nécessaire. Il n’y a personne parmi les hauts dirigeants pour regarder par-dessus votre épaule ou vous pointer du doigt. Ils posent bien entendu des questions et font des propositions, mais pour leur mise en œuvre précise, c’est moi qui, au final, décide de tout. Ce que j’aime aussi, c’est de pouvoir prendre moi-même des responsabilités. L’activité est variable, on peut donc de temps en temps alterner des services très chargés avec des équipes qui le sont moins. Il n’y a cependant pas de cases vides dans notre emploi du temps ; nous avons toujours quelque chose à faire.
Développement horizontal ou vertical
Au début, on procède toujours un peu à tâtons dans une toute nouvelle entreprise comme celle-ci, mais peu à peu, on y a réuni les bonnes personnes. C’est agréable de connaître ses collègues, ce qui contribue également à créer une ambiance familiale. De plus, l’entreprise est encore en pleine évolution et il y a de nombreux projets d’expansion avec de nouvelles lignes. Pour l’instant, je veux surtout bien me mettre sur les rails dans ma fonction de chef d’équipe, mais il est bon de savoir qu’à terme, il existe de nombreuses possibilités de développement vertical ou horizontal. Ainsi par exemple, l’un de mes collègues qui voulait absolument continuer à travailler ici mais qui n’aimait pas le boulot d’opérateur de production, a demandé son transfert à la distribution. Chez SOPREMA Tongres, ils sont très ouverts à ce genre de choses aussi.