À bâtons rompus avec Maarten : dans son élément en tant que chef d’équipe.

Maarten Wierts était à la recherche d’un emploi qui lui permettrait de laisser ses problèmes professionnels au travail en rentrant chez lui. Il l’a trouvé chez SOPREMA à Grobbendonk, en tant que chef d’équipe dans la production de bitume.

Bien tombé grâce à une agence d’intérim

Il y a cinq ans, je cherchais du boulot et je me suis adressé à une agence d’intérim pour m’aider dans mes recherches. On m’a proposé un emploi dans la production de bitume chez SOPREMA à Grobbendonk et j’ai trouvé ça intéressant. Je suis allé passer un entretien d’embauche sur place... et cela s’est avéré être un très bon choix. La preuve, cinq ans plus tard, je suis toujours là. De plus, j’ai récemment été promu chef de l’équipe A après le départ à la retraite de mon collègue. Nous ne voulions pas recruter quelqu’un d’externe pour ce poste, car il nécessite une certaine formation. Je lui ai donc succédé.

Diriger une équipe de six personnes

En tant que chef d’équipe, je dois m’assurer que la production se déroule sans problème. Chaque produit est différent, ce qui implique des points d’attention qui varient au fil des jours. Je connais le fonctionnement des machines sur le bout des doigts. Il y a quatre missions possibles : colleur, tourneur, mixeur et finisseur. Je gère une équipe de six personnes, j’organise une rotation des tâches de manière à ce que le service ne souffre pas d’une éventuelle absence. Cela permet également d’assurer une plus grande variété dans le boulot. Résultat, le temps passe plus vite.

Beaucoup de liberté et d’indépendance

C’est cette variété qui rend le travail si intéressant. Nous bénéficions aussi d’une grande indépendance et d’une liberté considérable dans l’exercice de nos fonctions. Il n’y a pas de contrôles stricts, nous nous organisons librement. Le travail doit être fait, bien sûr, mais la manière de le réaliser dépend de nous. Il y a une bonne ambiance entre collègues. On se taquine souvent, mais ça fait partie du boulot. S’il y a un incident, nous le réglons entre adultes et le lendemain, tout est oublié. Tous les jours sont différents. C’est ce qui m’amuse. En plus, c’est près de chez moi. Un gros avantage, je trouve.

Le stress lié au travail reste au travail

Un autre point très positif du travail en production est le suivant : s’il y a du stress ou des soucis, ce n’est pas quelque chose que vous ramenez chez vous après les heures. Vous faites votre boulot le mieux possible et, après une bonne douche, vous fermez la porte derrière vous. C’est important pour moi : le travail et la vie privée doivent être séparés, sinon je ne peux pas fonctionner. C’est pourquoi je ne veux pas d’un boulot qui implique davantage de responsabilités, car cela entraîne généralement plus de stress. Je suis bien là où je suis maintenant et je veux y rester longtemps.