Après plus de 45 ans, le toit en forme de coque de la piscine communale de Genk devait être rénové. Tout un défi, car le toit hyperbolique de 2 800 m2 est constitué uniquement de surfaces courbes. Un défi qu’a relevé Limburgse Industriële Dakwerken, grâce aux produits et au soutien reconnu de SOPREMA.
Un toit en forme de coque : une construction rare
Si la piscine communale de Genk est un monument protégé depuis 2010, c’est qu’il s’agit d’un des rares bâtiments en Belgique couvert par un toit en forme de coque. C’est donc sa toiture qui fait la particularité de cet édifice. C’est le projet le plus célèbre de l’architecte bruxellois Isia Isgour qui, pour les dessins et les calculs préalables à la construction du toit-coque, a fait appel à celui qui faisait autorité en la matière à l’époque : le professeur et ingénieur bruxellois André Paduart. La structure du toit est constituée d’une séquence de cinq fines toitures-coques hyperboliques en béton.
L’édification du bâtiment n’a pas été facile. Ce n’est qu’en 1975, soit plus de 10 ans après les plans initiaux, que l’édifice a enfin été inauguré. Bien que la piscine elle-même ait fait l’objet d'une rénovation complète de 2005 à 2008, elle possédait toujours son toit d'origine datant de 1975. Entretemps, le revêtement de toiture existant commençait à s'affaisser. À la demande de la ville de Genk, le bureau d’étude Tractebel a rédigé un dossier d’appel d’offres reprenant les instructions relatives au nouveau toit. C’est la proposition de Limburgse Industriële Dakwerken (LID) NV qui correspondait le mieux aux critères d’attribution.
Un vaste portefeuille de revêtements de toiture
LID NV a immédiatement proposé de composer l’ensemble de la toiture sur base du portefeuille SOPREMA. « Dans la mesure du possible, nous essayons toujours de travailler avec SOPREMA », déclare Jelle Wellens, chef de projet chez LID NV. « Tout d’abord pour leur excellent rapport qualité-prix, mais aussi parce qu’ils disposent d’un portefeuille très vaste. Concernant la livraison et le service après-vente, il est extrêmement pratique pour nous de pouvoir nous adresser à un seul et même fournisseur pour l’ensemble des produits, qu’il s’agisse de divers pare-vapeur, de différents types d’isolation et de bitume, ainsi que d’autres options de revêtement de toiture. Tous les produits sont aussi soumis à des tests approfondis, ce qui ne peut donc entraîner aucune discussion. Nous avons également pu compter sur leur total soutien pour la présentation de notre dossier au conseil communal. »
Pas un seul mètre carré de toiture rectiligne
D’un point de vue organisationnel, ce type de toit-coque présente un certain nombre de défis. En effet, la surface de toit, totalisant 2 800 m2, n’est constituée d’aucun élément rectiligne, mais se compose de nombreuses pentes différentes. « C’est assez compliqué, parce qu’il n’y a pas un seul mètre carré de surface droite sur laquelle placer les matériaux », explique Jelle. « Nous avons d’abord retiré le roofing existant afin de bien vérifier l’état de l’isolation en verre cellulaire qui était en dessous. Nous avons pu la conserver. » Pour la nouvelle toiture, LID NV a d’abord doté la couche de verre cellulaire du toit entièrement découvert d’une nouvelle couche de bitume chaud 110-30, sur laquelle a été appliqué à chaud un pare-vapeur Sopravap PB Alu TF pour garantir l’étanchéité du toit. Ils ont ensuite isolé le toit, surface après surface, avec des panneaux Efigreen Alu de 80 millimètres, collés à l’aide de la colle PU Coltack Evolution 750. Vint ensuite la sous-couche auto-adhésive semi-adhérente Soprastick Venti FF. « Pour l’application à chaud de la couche supérieure blanche Sopralene Techno 4 AF C1 FR, nous avons commencé le plus loin possible du début du chantier pour ensuite nous rapprocher de notre point d’entrée, afin de devoir marcher dessus le moins possible », raconte Jelle.
« Des différents pare-vapeur aux divers types d’isolation et de bitume, en passant par d’autres options de revêtement de toiture : il est particulièrement pratique de pouvoir s’adresser à SOPREMA pour l’ensemble des produits. »
- Jelle Wellens, chef de projet chez LID NV
Un revêtement entièrement collé
Sur ce type de pentes, le choix se porte généralement sur une fixation mécanique, mais comme il s’agit d’une piscine, le taux d’humidité à l’intérieur est très élevé. La fixation mécanique nécessite d’utiliser des chevilles qui perceraient le pare-vapeur. Ce qui veut dire que le bâtiment afficherait une classe de climat intérieur inférieur. C’est pourquoi on a délibérément opté pour un revêtement de toiture entièrement collé. Collaborer avec SOPREMA présente également un avantage extrêmement pratique, selon Jelle : ils fournissent du ‘sur-mesure’. « Si, à la fin des travaux, nous avons encore besoin de deux rouleaux, ils nous livrent deux rouleaux et non pas – comme c’est parfois le cas avec d’autres fournisseurs – une palette entière. En fin de compte, tout s’est très bien passé sur le chantier. C’est comme ça que cela devrait être sur tous les chantiers. »
La couche de finition en bitume blanc procure au toit sa qualité et son caractère
Grâce à l’isolation adéquate, les frais de chauffage de la piscine pour maintenir la température intérieure à un bon 30°C en hiver seront sans aucun doute moins élevés. La couleur blanche de la couche supérieure est également un choix délibéré. « Elle doit permettre de réduire de 40 % la température du toit », affirme Jelle. « Cela devrait réduire considérablement le risque d’affaissement. En outre, les écailles d’ardoise sur les surfaces inclinées présentent une certaine résistance au glissement, ce qui n’est pas sans importance en matière d’entretien. La finition minérale blanche donne du caractère au toit, qui est visible depuis le sol en raison de sa forme. Ce genre de souci du détail est évidemment important pour un projet aussi unique. »
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